Oui pauvres fleurs, celles qui essaieront de pousser sur les talus des fossés encore dans le village, en allant vers Niafles/Mayenne, face à la Fonterie : avec la dose de glyphosate que ces talus ont reçu récemment, on peut parier que les papillons et autres insectes dont on se lamente de la disparition seront encore priés d’aller voir plus loin !
Pauvres fleurs aussi celles qu’affichent pompeusement les panneaux d’entrée dans le village : certes, les services de la commune font des efforts, c’est incontestable, sur les plantations qui les concernent, mais combien de « citoyens » particuliers en on gardé chez eux et à l’occasion…
Elles ont bonne mine les fleurs !
Alors le message n’est pas passé ? Hé non et d’ailleurs quel message et où serait-il passé ? Dans le « Vivre à Changé » dernier ? Oui mais ça s’adresse aux particuliers ; et nos paysans, pardon, exploitants agricoles, ils continuent comme avant, voire pire ? Où sont les messages de la commune rappelant les effets de ce produit sur les sols, les insectes etc mais aussi sur les humains ? Pas dans l’article, trop « soft ».
Cancers, Alzheimer et autres « joyeusetés » sont-elles réservées aux autres ?
S’il y avait une justice (mot combien à la mode en ce moment) il n’y aurait que ceux qui utilisent ces produits de m.. qui en subiraient les conséquences, mais non, c’est pour tout le monde !
Parce que les fossés qui ont été arrosés au glyphosate emmènent les eaux de pluie polluées directement dans l’étang du Port (réserve d’eau pour la production d’eau potable de l’agglo en cas de pollution de la Mayenne) et aussi dans la Mayenne évidemment.
Allez, Changé, la commune où il fait bon vivre ? On peut toujours en parler.

A l’aube de cette nouvelle année 2019, nous souhaitons comme une grande majorité de nos concitoyens, que notre pays s’engage vers plus de solidarité et résolument dans la transition écologique.
En tant qu’élus de la minorité municipale, nous continuerons à nous inscrire dans une démarche positive allant dans le sens de l’intérêt général.
Nous rappellerons nos positions pour tenter d’influer des décisions budgétaires plus justes et plus favorables aux familles dont les revenus sont plus modestes, notamment lorsqu’il s’agit des tarifs municipaux (scolaires et périscolaires).
Nous rappellerons aussi la nécessité absolue de prendre en compte, en toute transparence les enjeux environnementaux sur notre commune, ainsi que celle de s’engager fortement dans la transition écologique et les économies d’énergie.
Nous adressons à chacune et chacun d’entre vous nos meilleurs vœux pour l’année 2019.

Agir avec les Changéens : Gérard BETTON, Marie Bernard CHEDMAIL, Daniel GUHERY.

Au 1er janvier 2019, une nouvelle intercommunalité verra le jour avec la fusion des communautés de commune du Pays de Loiron et de Laval Agglomération. Elle composera alors un nouveau territoire de 34 communes peuplé de 117000 habitants.
Ce projet de fusion recouvrira des compétences importantes en termes de fiscalité, d’activité économique, d’habitat, d’activités sportives et culturelles et aussi d’environnement.
Nous souhaitons que cette évolution prenne bien en compte les atouts de tous les territoires constituant la nouvelle intercommunalité qui prendra le nom de Laval Agglomération.
Cela devra aussi se traduire par une répartition juste des moyens financiers notamment au profit des petites communes rurales ayant un potentiel fiscal par habitant plus faible que les communes de la première couronne lavalloise, ainsi qu’un accès équitable aux services.
Les présidents actuels de Laval Agglomération et du Pays de Loiron ont prévu en tout et pour tout deux réunions publiques d’ici la fin de l’année 2018 pour présenter ce nouveau projet de territoire.
Nous pensons que c’est bien trop peu. Il y a urgence à relier les citoyens et représentants de la société civile à cette nouvelle entité et projet territorial. C’est à nos yeux une exigence démocratique.
Agir avec les Changéens : Gérard BETTON, Marie Bernard CHEDMAIL, Daniel GUHERY.

En cette période de rentrée scolaire, nous tenons à rappeler deux sujets sur lesquels nous avons exprimé notre opposition face aux décisions prises par la majorité municipale:
En premier, nous avons voté contre l’application nouvelle des tarifs scolaires et périscolaires. Outre une augmentation globale de 1,7%, nous considérons surtout que l’application du quotient familial, avec seulement 4 tranches n’est pas suffisamment progressive.
Pour nous, un plus grand nombre de tranches permettrait de mettre moins à contribution les familles aux revenus les plus modestes, dans la mesure où l’on pourrait demander à nos concitoyens les plus aisés de s’acquitter davantage.
En second, le choix de donner à l’école publique une nouvelle appellation: groupe scolaire « du chemin vert », nous parait discutable et source d’éventuelles confusions, dans la mesure où le groupe scolaire Sainte Marie est plus proche du lieu cité.
Donner un nom à l’école communale de la République doit faire sens et permettre une identification claire. Cela peut se traduire par le nom d’un illustre personnage, ou tout simplement comme l’avaient décidé à l’origine les précédentes équipes municipales: l’ECOLE PUBLIQUE.
Agir avec les Changéens : Gérard BETTON, Marie Bernard CHEDMAIL, Daniel GUHERY.

Lors du conseil municipal du 22mars 2018, nous n’avons pas voté le budget primitif. Nous considérons que la situation financière favorable de notre commune devrait permettre de conduire une politique sociale plus volontariste et d’investir davantage dans la performance énergétique et les économies d’énergie.
Dans ce domaine, des mesures concrètes sont possibles. Si nous prenons l’exemple des dépenses en énergie électrique, celles ci  ont en effet augmenté de 10% entre 2016 et 2017. Sur l’agglomération lavalloise, des communes ont pris des mesures d’économie sur l’éclairage public dans certains secteurs pendant la nuit profonde. La majorité municipale de Changé s’y refuse, prétextant que les leds consomment peu.et qu’éteindre amène une économie faible. Certes, mais il reste que la façon la plus efficace d’économiser l’énergie, c’est de ne pas l’utiliser quand on n’en a pas besoin. D’autre part, l’éclairage nocturne permanent perturbe l’environnement végétal, la vie animale.
Nous considérons qu’il est prioritaire d’investir davantage dans les domaines de l’environnement et des économies d’énergie, plutôt que de s’engager dans des projets d’équipements inutiles et couteux tels que la construction d’une passerelle sur la rivière
Agir avec les Changéens : Gérard BETTON, Marie Bernard CHEDMAIL, Daniel GUHERY.

En janvier 2018, le Conseil Municipal a débattu des orientations budgétaires.
La majorité met en avant sa maitrise des dépenses, la non augmentation des taux d’imposition, ainsi qu’un très faible taux d’endettement. Il est vrai que la commune de Changé bénéficie de ressources fiscales importantes du fait de sa situation privilégiée.
Dans ce contexte favorable, nous considérons que les capacités financières pourraient permettre d’investir davantage dans la performance énergétique des bâtiments communaux, la rénovation de quartiers anciens, l’accélération des programmes d’accessibilité, l’anticipation des besoins liés au vieillissement et la conduite d’une politique sociale plus juste tenant davantage compte des revenus.
Le projet de construction d’une passerelle (estimé à 1 million d’euros) enjambant la Mayenne à l’extrémité du Parc des Ondines, afin de relier les quartiers des 2 rives, nous interroge quant à son utilité. De plus le prolongement d’une liaison douce dans ce secteur pose des problèmes d’accessibilité et aussi de sécurité liés au franchissement de la route départementale. Nous pensons qu’un tel projet, de part les questions qu’il pose, doit être soumis à la consultation des Changéens.
Agir avec les Changéens : Gérard BETTON, Marie Bernard CHEDMAIL, Daniel GUHERY

Conseil municipal du 22 03 2018

A la fin du conseil municipal, Daniel Guhéry élu de la minorité, a souligné que « lors du dernier conseil, nous avons eu à nous prononcer sur la question des rythmes scolaires et il a été décidé après débat de revenir à la semaine de 4 jours. Depuis la ville de Laval a fait le choix de conserver la semaine de 4,5 jours et les TAP. Ce n’est pas vraiment ce qui était attendu et en tout cas c’est à rebours de notre décision et de celle de Bonchamp entre autres. L’on peut par ailleurs s’interroger de la décision que prendra prochainement Saint Berthevin. »
Pour l’élu : « Cette situation met en évidence une absence de positionnement et de cohérence politique au niveau de l’agglomération. Il nous semble qu’une concertation préalable aurait du avoir lieu avant de prendre une décision qui manifestement pouvait attendre. Au vu du positionnement de la ville centre et d’autres communes de l’agglomération, il nous paraîtrait judicieux de ré analyser la situation en prenant en compte le nouveau schéma qui se dessine et éventuellement de revoir notre position, afin de permettre une meilleure harmonisation et s’engager dans une véritable coopération entre les communes de l’Agglomération de LAVAL, afin de répondre au mieux aux intérêts des enfants. »
Denis Mouchel a répondu : «  Des concertations ont eu lieu. Notre décision ne tient pas compte des autres communes. Cette décision de revenir à 4 jours a été prise en concertation avec le conseil d’école, les enseignants . Elle n’a pas été prise à la légère. Plusieurs mois de réflexion ont été nécessaires et l’inspection académique a entériné notre décision. Il est hors de question de revenir sur ce sujet. Nous sommes actuellement en préparation de la prochaine rentrée. »

OUEST FRANCE 26/03/2018

Conseil Municipal du 22 mars 2018

Le budget primitif s’équilibre pour 9 350 000 € en section de fonctionnement et pour 8 650 000 € en section d’investissement,
Côté investissement, 3 988 128 € ont été portés à ce budget : 1 330 000 € pour des travaux sur les bâtiments communaux dont 730 000 € consacrés au groupe scolaire, 120 000 € à la salle des sablons (club house du tennis de table), 70 000 € au futur pôle enfance-petite enfance , 60 000 € aux restaurants scolaires, 50 000 € au pôle d’enseignement artistique et 60 000 € à la salle des Ondines, 1 000 000 € sont dédiés aux travaux de voirie de requalification des réseaux et voirie du quartier Saint Roch ; 480 000 € pour des travaux d’aménagement, de voiries et réseaux divers et d’éclairage publique y compris la sécurisation des abords des services scolaires, périscolaires et médiathèque ; 200 000 € pour le parc urbain environnemental ; 120 000 € pour la réalisation de la piste de BMX ; 70 000 € pour les espaces publics du centre ville ; 53 000 € pour l’aquisition de mobilier et informatique ou encore 30 000 € pour l’étude sur la passerelle enjambant la Mayenne.
Ces dépenses d’équipement sont financées en sus sur des fonds propres par 243 586 € de produit de la taxe d’aménagement, 300 000 € de reversement FCTVA, 350 000 € de diverses subventions et d’un emprunt qui sera probablement de 1500 000 €.
L’éclairage nocturne critiqué
Lors du vote du budget, les élus de la minorité se sont abstenus et ont expliqué leur choix par la de Gérard Betton : «  Nnous considérons que la situation financière de notre commune, du fait de sa situation privilégiée devrait à la fois permettre de conduire une politique sociale plus volontariste et d’investir davantage dans la performance énergétique.et les économies d’énergie. Les dépenses en énergie électrique ont progressé de 10 % entre 2016 et 2017. Sur l’agglomération des communes ont pris des mesures d’économie sur l’éclairage public. Lors du groupe de travail finances, vous nous avez répondu que les leds consommaient beaucoup moins. Certes, mais la façon la plus efficace d’économiser l’énergie,  c’est de ne pas l’utiliser quand on en a pas besoin. D’autre part, l’éclairage nocturne permanent perturbe l’environnement végétal, la vie animale. »
L’opposition poursuit : « C’est une réflexion que nous pourrions avoir au sein de la commission agenda 21 qui elle, s’est complètement endormie.  En termes d’investissement, les questions liées à l’environnement et aux économies d’énergie devraient être prioritaires, plutôt que de s’engager dans des équipements inutiles et coûteux, tels que la construction d’une passerelle sur la Mayenne par exemple ». Denis Mouchel le maire a répondu : « 90 % des frais d’éclairage, c’est l’abonnement. Eteindre amène une économie faible. Et d’ailleurs c’est à la demande des habitants que nous avons laissé l’éclairage la nuit, pour plus de sécurité. La principale économie, c’est d’avoir mis des Leds qui ont un coût très faible »
OUEST FRANCE du 30-03-2017

Lors du conseil municipal du 25 janvier, les élus ont décidé de revenir à la semaine de 4 jours avec classe les lundi, mardi, jeudi et vendredi de 8h30 à 11h30 et de 13h30 à 16h30.
Les trois élus de la minorité ont voté contre et huit élus de la majorité se sont abstenus. « Nous avons eu de nombreuses réunions avec tous les acteurs des temps d’activités périscolaires et les retours étaient très mitigés, a expliqué Nathalie Fournier-Boudard, adjointe au maire . Beaucoup de constats sur les rythmes non adaptés de la part des enseignants des deux écoles et des parents. Les sondages étaient favorables à la semaine de quatre jours. »
Elle poursuit : »Nous avons néanmoins noté des retours positifs entre l’école et les équipes d’animation. On va poursuivre des actions ensemble avec les écoles et les animateurs ».
Un élu demande : » Que disent les enfants des temps d’activités périscolaires ( Tap) ? ». Nathalie Fournier-Boudard répond : « Les plus grands sont globalement satisfaits mais se disent fatigués et pour les enseignants les rythmes sont très hachés, les enfants ayant des activités tard le soir en semaine ».
Daniel Guhéry, donne l’avis de la minorité : » Le retour à la semaine de 4 jours va avoir pour conséquences d’imposer à nouveau des programmes surchargés sur une période plus courte (140 jours en France). Les premières victimes seront les enfants les plus fragiles. D’autre part les Tap ont permis à tous les enfants d’accéder à des activités culturelles et de détente. Il nous paraîtrait logique de prendre en compte l’avis des enfants de Changé. Sur ce dernier point la coopération entre les communes de l’agglomération de Laval, par la mise en commun de moyens, le partage d’expériences des professionnels et des associations engagés dans ces activités pourrait contribuer en lien avec les enseignants, à mieux répondre aux besoins et à l’intérêt général des enfants. »
Denis Mouchel, le maire, a précisé : »Nous ne sommes jamais intervenus. Nous avons laissé la parole aux professionnels et avons suivi les avis du conseil d’école , des parents, des enseignants »
Ouest France 27/01/2018