décembre 2012


Chacun connaît l’A.F.P., l’Agence France Presse.

Mais connaissez-vous A.P.C. dans sa version Agence de Presse Changéenne ?

Et oui, c’est la remarque que l’on se fait à la lecture de la rubrique « Y’a quand même d’l’Ubu » du journal Ouest France du 15-16 décembre 2012.

On y lit : « Encore une photo… pour Changé. Il ne se passe quasiment pas un jour sans que la trombine du maire de Changé s’affiche dans nos colonnes. Remise de médaille, réunion publique, organisation de comice agricole…, Olivier Richefou est partout. D’ici à ce que bientôt il se mette à dédicacer le journal… ».

Est-ce un écho à  notre billet du 07/12/2012 « Une commune trop petite pour son maire » au sujet des velléités du maire de Changé ?

Ou un prolongement de notre billet du 08/11/12 « Plan, rantanplan et mauvaise humeur soulignant l’omniprésence d’Olivier Richefou dans les journaux locaux ?

A moins que ce ne soit celui du 04/09/2010 intitulé tu veux ma photo hé oui, le concours de photos du Maire commençait déjà dans les journaux communaux !

En tout cas, on se sent moins seul de l’avoir lu ailleurs que sur notre blog !

A lire bientôt dans le Courrier de la Mayenne ? là, il va falloir attendre encore un peu !

Depuis le début de cette année le premier magistrat de notre commune a beaucoup critiqué des décisions prises soit par la commune voisine, Laval, soit par l’Agglomération. Et dénoncé le manque de concertation.

Un vrai feu d’artifice :

Le choix de l’emplacement de la cité de la réalité virtuelle.

La candidature du Maire de Laval au poste de Président de Laval Agglo.

Le soi-disant désert médical dans le quartier des Pommeraies.

Le réaménagement de la rue Crossardière.

Le transfert d’un pôle étudiant au 42 ème.

La gare SNCF qui devrait déjà être terminée.

(…)

Et pendant ce temps là, dans sa propre commune, les élus de la minorité ne sont pas ou peu invités à échanger sur des projets locaux. Heureusement qu’ils sont informés par la Presse !

Invitation au pot de l’amitié ou plutôt, début de contrepèterie de M. le maire, au mot…

Pendant le discours, nous avons eu droit à une magnifique opération de déminage. Expliquons !

Pourquoi cette maison s’est-elle insinuée dans le paysage de manière aussi précipitée ?

Parce que la mairie réalisait la charte graphique de la ville (vous savez les titres énormes de tous les bâtiments publics qui sont apparus il y a un mois dans la cité).

Parce que l’arrivée de Madame Biet, directrice des services administratifs et de la police, nécessitait un bureau supplémentaire et qu’il fallait donc récupérer l’ancien local de la photocopie que connaissaient tous les responsables associatifs. Sauf que Mme Biet a été installée dans le bureau à côté.

Enfin, délicate attention, qu’il fallait fêter dignement le départ de Jacques Piété, le président de l’US Changé général. Cela a même étonné l’intéressé, c’est dire !

Bon, qu’on vous dise les raisons exactes de ce discours. Jamais, jamais, jamais, n’a été évoqué en commission culture, sport et associations le projet d’une maison des associations. Jamais, si ce n’est à la demande des élus de l’opposition qui se sont étonnés de voir apparaître dans le paysage ce nouveau service sans concertation aucune. Lesquels élus ont rendu la veille de l’inauguration leur texte prévu pour l’encart réservé à l’expression de l’opposition dans le Vivre A Changé. Vous savez, le petit texte enclavé dans les infos Etat civil, correspondants locaux… Il se trouve toujours en dernière page, à la fin, loin, très loin !

Et nos élus se posent la question du pourquoi de cette maison sans concertation, sans réflexion sur ses finalités, ni sur son emplacement, ni sur sa logique !

Le discours d’inauguration se voulait-il une réponse ?

Sur les 29 élus de cette municipalité, qui a été concerné par une décision aussi importante !