juillet 2009


C’est l’été, et le temps est propice aux petits jeux et devinette. En voici une :

Devinette :
Entre 30 et 40 km/h, je passe au rouge.
Mais à 60, je reste vert.
Pourtant, je suis sensé réguler la vitesse…
Qui suis-je ?
(un indice : je suis inutile aux automobilistes qui sortent de la rue Fabre d’Eglantine)

Merci au GDBog de permettre la re-publication de ce trait d’humour – cliquer sur l’image pour en saisir toute l’énergie.

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C’est un sujet très actuel, le thème de conférences, animations, expositions, échanges de graines et d’expériences…Retour aux sources, à la terre, désir de la terre palpable, de la terre fertile, pas seulement une belle pelouse et des fleurs colorées, non, un espace à cultiver afin de recueillir des légumes et des fruits savoureux ! Peut-être faut-il voir aussi un désir de se rassurer en période de crise et d’instabilité. Tout bouge, mais sous nos pieds, la terre c’est du solide, du moins dans nos régions…

Envie de jardin, tout ça c’est bien joli, mais la terre ne se laisse pas facilement apprivoiser, les jardiniers néophytes savent bien qu’il faut beaucoup de temps, de patience, de l’huile de coude surtout. C’est une chose compliquée la terre, les scientifiques disent que c’est l’interface entre le minéral et le biologique, parce qu’elle vient à la fois de la décomposition des roches sous-jacentes et des êtres vivants, végétaux et animaux qui l’ont colonisée.

Alors faut-il être savant pour être jardinier, non sans doute mais quelques connaissances ne gâtent rien ! je pense qu’il faut surtout dédaigner cette tendance du monde actuel : « de plus en plus vite, de plus en plus loin, de plus en plus d’objets désirables ». Il faudrait se poser la question du pourquoi cette insatisfaction de l’homme actuel (et de la femme) qui se traduit par l’envie de toujours consommer plus, est-ce uniquement l’effet de la publicité ?

Certains parlent, timidement certes, de décroissance. Le mot est lâché, peut-on considérer que c’est une utopie, un retour aux idéologies de mai 68 ? Dans ce va et vient des comportements, tout est possible, même ce que l’on croyait ringard il y a peu de temps.

Prendre le temps de savourer le temps et les saisons, on peut le faire au jardin, c’est un mode de vie différent, guetter la levée des graines, regarder pousser les tiges et feuilles, les soigner, les arroser et puis les manger…tout cela permet de se sentir en symbiose avec un environnement façonné à notre image.

Ne voit-on pas fleurir à côté des jardins ouvriers traditionnels, toutes sortes de jardins partagés, communautaires. Ne voit-on pas quelques villes favoriser la culture naturelle par l’échange gratuit de compost contre les déchets verts. Donc là aussi ça bouge. Je pense à Bobigny dans le 93 qui a mis en place cet échange. D’accord, c’est une ville nettement ancrée à gauche, mais ce n’est pas incompatible avec toute autre couleur politique.

Les collectivités devront bien prendre en compte ce désir de jardin des citadins. Il faudra toujours trouver des terrains à bâtir, mais des terres à jardins y en aura-t-il à des prix modestes ? à quand les petits collectifs pourvus de lopins de terre pour les résidents volontaires, à quand les écoles entourées d’espaces, terrains d’expériences pour les jardiniers en herbe, et les maisons de retraite… ?

Lu sur le portail territorial cette information sur le round up, désherbant bien connu, malheureusement encore en vente libre, et qui aurait des effets beaucoup plus dévastateurs qu’on ne le pense selon une étude du Comité de Recherche et d’Information Indépendantes sur le génie génétique (CRIIGEN)  de l’Université de Caen.

Y-a-t-il une réflexion sur ce sujet à la mairie ou alors est-ce un produit qui n’est plus utilisé chez nous ? Et est-ce qu’il y a une information sur ce sujet auprès de la population ? Cela pourrait être l’un des objectifs du site internet que d’informer sur les produits de ce genre !

Retour sur la plaquette d’information municipale dont nous avons déjà parlé à propos des adjoints et adjointes, conseillers et conseillères municipales qui apprécient particulièrement de voir leur image sur papier glacé.

Puisqu’on parle de trombine, on découvre, sur le même plan, côte à côte, dernière page de cette plaquette, la photo du responsable communication de la mairie, monsieur  Jouvert et celles des correspondants locaux de Ouest France (madame Gouabault) et du courrier de la Mayenne (Monsieur Férandin).

C’est étonnant de mettre au même niveau un responsable de communication et des journalistes. Ils font un métier lié à l’écriture soit, mais leurs fonctions sont différentes. Le responsable de communication doit mettre en valeur le travail de l’équipe municipale, les journalistes doivent relater des faits, indépendamment de tout pouvoir.

Pourtant ils sont sur le même plan. Et ils apparaissent dans une rubrique « communication et démocratie numérique » qui est l’intitulé d’une des 5 commissions municipales. Et là, ils nous semble qu’il y a danger à transformer ces instruments indispensables de la démocratie que sont les journalistes en auxiliaires d’un pouvoir en place.

C’est une confusion des genres qui est regrettable.

Voilà un adage qui a semble-t-il l’heur de plaire à nos élus de la majorité, ici à Changé ! En effet après trois années passées dans l’école de musique « provisoirement définitive » (ou définitivement provisoire ?) située dans les anciens locaux « Leroy », nos musiciens vont retrouver le plaisir de locaux « hors d’âge », notamment la « maison Gobé » et surtout la « maison Faurie » qu’ils ont sonorisée pendant plusieurs années! ♭

Et ce pour au moins deux ans ! Pour les anciens qui fréquentent l’école de musique, cela a comme un air de déjà vu ! Est-ce cela que l’on nomme une barre de reprise ? ♯

Où est la vision d’avenir dont on nous parle depuis 10 ans ? Qui a dit : « Gouverner, c’est prévoir ! »

Cette chanson devient rengaine ! et lasse nos oreilles de mélomanes ♩♬

Des nouvelles du « triangle Esculape ». Quoi faire de ce bout de champ ? C’est parfois la question qu’on se pose en passant à côté de cette parcelle située entre la rue Esculape, le boulevard des Manouvriers et la rue des Rouliers.

jugé longtemps inconstructible, sans doute parce qu’inondable par une nappe phréatique très proche de la surface, ce terrain trouverait une ” nouvelle vie” avec un projet de maison médicale associé entre autre avec des logements pour handicapés moteurs.

L’ensemble serait construit par un bâtisseur « social ». Peut-être  Mayenne Habitat qui réalise en ce moment des logements sociaux sur la Fonterie  ou Méduane Habitat qui a en charge l’urbanisation du futur quartier de la Barberie, route de St Germain.

Bref, le projet serait peut-être financé par des fonds publics.

Il est vrai que l’opération aurait ainsi l’avantage de ne pas obliger les occupants des professions de santé à investir comme ils l’ont fait pour la maison médicale actuelle et faciliterait sans doute l’arrivée de nouveaux praticiens dans le village.

A suivre donc.

Le nouvel opus de la communication municipale est paru. Il s’appelle 65 et il fait ses 46 pages bien tassées.

Je me suis amusé à regarder les photos et la représentation de l’équipe municipale. Et je suis assez agréablement surpris. On ne peut pas parler d’une sur-représentation manifeste de l’équipe municipale en place et monsieur le maire n’apparait finalement qu’une dizaine de fois sur les 123 photos représentant des personnes. Sur la plupart, en photo de groupe, il a la place centrale mais cela est finalement assez normal. Le canard enchainé s’était fait l’écho de ces édiles municipaux à la feuille de choux trop gonflée. Le notre sur cet exemplaire reste relativement raisonnable.

Entrons un peu dans le détail. La première photo est celle de l’édito. Classique et rien à redire.

La seconde, à la page suivante, est une composition qui le représente entouré de ses adjoints. L’arrière plan flouté évoque la vitesse, le progrès, l’énergie et cela tombe bien, c’est le sujet de cette photo. Le message est clair et limpide. Nous n’adhérons pas à cette forme de communication un peu clinquante mais il est le directeur de cette publication. Il fait donc ce qu’il veut chez lui.

Les autres photos sont dans la même veine, entre tranche de vie et communication institutionnelle.

Il n’y a rien à redire à mon avis.

Cette photo de la page 3, pleine d’énergie est aussi pleine de mâles. Et là, je regarde à nouveau toutes les photos sur lesquelles apparait le maire ou des membres du conseil municipal. Il n’y a pas beaucoup de femmes.

Pourtant dans ce  conseil municipal, il y a autant d’hommes que de femmes. La parité est la loi depuis les élections de 2001.

C’est probablement dû à l’actualité des six derniers mois. Il n’y a pas eu beaucoup de conseillères municipales ou d’adjointes à être présentes sur le terrain, à moins que les vieux démons masculins reprennent le dessus. J’ai une préférence pour cette seconde possibilité.

La parité ne doit pas être qu’une loi. Elle est aussi une réalité politique qui doit aussi apparaître dans un journal municipal.