Oui pauvres fleurs, celles qui essaieront de pousser sur les talus des fossés encore dans le village, en allant vers Niafles/Mayenne, face à la Fonterie : avec la dose de glyphosate que ces talus ont reçu récemment, on peut parier que les papillons et autres insectes dont on se lamente de la disparition seront encore priés d’aller voir plus loin !
Pauvres fleurs aussi celles qu’affichent pompeusement les panneaux d’entrée dans le village : certes, les services de la commune font des efforts, c’est incontestable, sur les plantations qui les concernent, mais combien de « citoyens » particuliers en on gardé chez eux et à l’occasion…
Elles ont bonne mine les fleurs !
Alors le message n’est pas passé ? Hé non et d’ailleurs quel message et où serait-il passé ? Dans le « Vivre à Changé » dernier ? Oui mais ça s’adresse aux particuliers ; et nos paysans, pardon, exploitants agricoles, ils continuent comme avant, voire pire ? Où sont les messages de la commune rappelant les effets de ce produit sur les sols, les insectes etc mais aussi sur les humains ? Pas dans l’article, trop « soft ».
Cancers, Alzheimer et autres « joyeusetés » sont-elles réservées aux autres ?
S’il y avait une justice (mot combien à la mode en ce moment) il n’y aurait que ceux qui utilisent ces produits de m.. qui en subiraient les conséquences, mais non, c’est pour tout le monde !
Parce que les fossés qui ont été arrosés au glyphosate emmènent les eaux de pluie polluées directement dans l’étang du Port (réserve d’eau pour la production d’eau potable de l’agglo en cas de pollution de la Mayenne) et aussi dans la Mayenne évidemment.
Allez, Changé, la commune où il fait bon vivre ? On peut toujours en parler.